jeudi 21 février 2008
Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l'un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels "Retour vers le Futur", "Le Roi Lion" ou "Robocop".


Le principe de Be Kind Rewind " Soyez sympas, rembobinez "
c'est le remake plus qu'artisanal de films cultes ou du moins largement connus.


Qu’est-ce donc qu’un film "suédé" ? Cette appellation, improvisée par le comédien Jack Black, désigne un processus de re-création d’un film déjà existant, à l’aide de procédés modestes, d’effets spéciaux particulièrement inventifs et de décors très développement durable, le tout dans un temps record. Une reproduction à la fois synthétique, essentielle et surtout décalée, de l’oeuvre en question autour de scènes emblématiques, de répliques ou de mélodies cultes, pourtant légèrement revisitées.

Soyez sympas, rembobinez, dont le titre américain, Be Kind, Rewind, infiniment mieux senti, fait référence à la phrase type inscrite sur les cassettes vidéo de location, prône la bricole contre la standardisation aseptisée, la transmission contre la déculturation mondialisée. Célébration de l'enfance et de ses puissances créatrices, il est, de tous les films de son auteur, celui qui s'abandonne le plus librement à la croyance dans le cinéma.

Après Eternal sunshine of the Spotless Mind et La Science des rêves, Be Kind Rewind propose au spectateur de pénétrer dans un monde excentrique et délicieusement loufoque...

Michel Gondry, qui s'amuse bien dans la vie, s'est même livré à une petit mise en abyme en refaisant la bande annonce de son film à la manière de ce que font les personnages dans son film... Regardez plutôt !


Soyez Sympas Rembobinez (Be Kind Rewind) :
le trailer du film "suédé" (revu et corrigé) par Michel Gondry


Michel Gondry profite de son film pour brocarder la machine hollywoodienne devenu le royaume de l’image de synthèse et des films sans âmes. Il critique également le système de distribution de films et ses chaines de locations devenu de véritables fast-foods.

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